Nous pouvons considérer cette modalité professionnelle comme le résultat d’un besoin social causé par les flux migratoires des XXe et XXIe siècles, qui ont conduit à l’adaptation de l’activité de traduction et d’interprétation au cadre spécifique des services publics afin de faciliter la communication entre les usagers des services publics (centres de santé, hôpitaux, mairies, services sociaux, centres d’aide aux réfugiés, prisons, offices de tourisme, police…) et les professionnels qui travaillent dans ces centres (fonctionnaires, personnel de santé, policiers, opérateurs téléphoniques, psychologues, travailleurs sociaux…).